1945-1970

Le récit de la vie d'un rebouteux qui, au coeur de la Bretagne rurale, pendant près de cinquante ans, donne un sens à son existence en soignant les douleurs des gens, paysans pour la plupart.

En un seul volume, la vie des appelés pendant la guerre d'Algérie.

Livre-témoignage né de la passion d'écrire et de l'envie de rendre hommage « à mes parents, à mon grand-père qui parlait peu...".

Y. Collin, promis à une carrière militaire, raconte comment il s'est brusquement retrouvé instituteur dans un petit village de Champagne, au début des années 1960. Il peint la vie quotidienne de l'école, du village et de ses habitants, en marge de la modernité.

Une enquête sur le rôle des harkis pendant la guerre d'Algérie et les conséquences de leur implication pour eux et leurs familles, déchirés entre la France et l'Algérie.

Le Clézio a grandi avec sa mère et son frère, son père étant à l'époque médecin militaire en Afrique de l'Ouest. En 1948, la famille part le retrouver lorsque J.M.G. Le Clézio a huit ans. C'est ce qu'il raconte dans l'Africain, récit de ce voyage au Nigéria, illustré de photographies en noir et blanc prises par le père au cours des années passées en Afrique.

Ce récit autobiographique, conçu comme un roman, conduit le lecteur à travers les rues, familières à l'auteure, du XXe arrondissement, en évoquant les bons comme les moins bons souvenirs et en faisant revivre le Paris des années 1950. Elle révèle les émotions et les rêves qui font passer de l'enfance à l'adolescence et orientent les choix de l'adulte

Ce récit est une belle occasion de découvrir la vie de nos campagnes françaises dans les années 50 et 60 : l'école, les relations de voisinage, l'entraide, la politique etc.

Martin Luther King a été assassiné en 1968 en plein combat contre la ségrégation raciale. Sa lutte non-violente est enracinée dans l'Evangile et dans le rêve d'une humanité réconciliée. Ce martyr des droits de l'homme est mort pour l'égale dignité de tous les hommes. Son rêve est toujours vivant. Illustrations de Frédéric Malenfer.

Mon plan, je le pense, était clair, concis, raisonnable. Durant des années, j'avais voyagé un peu partout dans le monde. En Amérique, je vis à New York, avec une immersion de temps à autre dans Chicago ou San Francisco. Mais New York n'est pas plus l'Amérique que Paris n'est la France, ou Londres l'Angleterre. Ainsi donc, je découvris ne pas connaître mon propre pays. Moi, écrivain américain, écrivant de l'Amérique, je travaillais de mémoire, et celle-ci n'est autre qu'un réservoir cabossé, déformé. Je n'avais pas entendu le langage de l'Amérique, humé l'odeur de son herbe, de ses arbres, de son fumier, vu ses collines et ses cours d'eau, ses couleurs et ses qualités de lumière. Je n'en connaissais les changements que par les livres et les journaux. Plus encore, je n'avais pas " senti " le pays depuis vingt-cinq ans. Bref, j'écrivais de quelque chose que j'ignorais et, à mes yeux, un écrivain de ce genre est un criminel. (extrait)