Autobiographie

Jeune médecin congolais, Denis Mukwege découvre les difficultés rencontrées par les femmes enceintes pour accéder aux soins. Les grossesses se terminent souvent en tragédies. Sa vocation est née : il part étudier la gynécologie obstétrique en France. De retour dans son pays, il s'installe à Lemera, dans les montagnes de l'est du Congo, pour y dispenser des soins adaptés. Dix ans plus tard, en plein conflit, il fonde l'hôpital de Panzi et y "répare" les femmes victimes de violences sexuelles. Dans cette région, viols et mutilations génitales sont devenus pour les milices des armes de guerre. En dépit des menaces, Denis Mukwege, également pasteur comme l'était son père, n'a jamais cessé de se battre pour les femmes afin que cessent ces violences insoutenables.

La guerre avait fauché une génération. Nous étions effondrés. Mon oncle et ma tante avaient beau être médecins, ils ne possédaient plus rien. Leur clientèle avait disparu. Leur maison avait été pillée. Leurs économies avaient fondu. Il régnait dans la maison une atmosphère de désolation. Il n’y avait plus le moindre meuble. Les miroirs avaient été volés, à part ceux qui étaient scellés aux murs et que les pillards n’avaient pas pu emporter. Je faisais ma toilette matinale devant un miroir brisé par une balle. Mon image y apparaissait fissurée, fragmentée. J’y voyais un symbole. Nous n’avions rien à quoi nous raccrocher. Ma sœur Milou était gravement malade, mon oncle et ma tante avaient perdu le goût de vivre. Nous faisions semblant de vouloir continuer. »

Farouchement déterminée à exister en tant que femme dans l'Afrique du Nord des années 30, elle vit son métier comme un sacerdoce et prend tous les risques pour défendre les militants des indépendances tunisienne et algérienne et dénoncer la torture. Avocate plaidant envers et contre tout pour soutenir les femmes les plus vulnérables ou blessées, elle s'engage en faveur de l'avortement et de la répression du viol, dans son métier aussi bien que dans son association Choisir la cause des femmes >. Femme politique insubordonnée mais aussi fille, mère, grand-mère, amoureuse... Gisèle Halimi vibre d'une énergie passionnée, d'une volonté d'exercer pleinement la liberté qui résonne à chaque étape de son existence.

Le témoignage d'une femme emblématique de l'époque actuelle, qui, dans le droit fil de son combat contre l'injustice et la discrimination, livre quelques clés aux femmes et aux hommes d'aujourd'hui en revenant sur son parcours de féministe.

Dans un récit mêlant à la fois l'intime, le politique et l'universel, l'auteure remonte le cours de son histoire et de ses rapports avec sa mère. Elle explore les dégâts laissés par la Seconde Guerre mondiale et la Shoah dans la famille paternelle, mais aussi ceux causés par le féminisme des années 1970 dont sa mère a été une ardente militante.

Transcription du témoignage que S. Veil a livré en mai 2006 face à la caméra de l'INA. Elle y raconte sa jeunesse niçoise puis la fin de l'insouciance avec l'arrivée de la guerre. Elle évoque le froid, la faim, les humiliations, ses dix-huit mois passés dans les camps, mais aussi le retour, les nouvelles humiliations et son engagement pour la mémoire.

Vétérinaire urgentiste, P. Fabing relate une cinquantaine de situations qu'il a vécues auprès des animaux et de leurs maîtres. A travers ces histoires émouvantes, drôles ou tristes, il rend hommage à sa profession tout en mettant en lumière le stress, la pression et le manque de moyens auxquels elle doit faire face.

Grand reporter pour France 2, l'auteur a été correspondant pour de nombreux médias au Liban, à Rome, à Washington ou encore à Pékin. Il relate les coulisses de grands événements tels que les accords d'Oslo ou l'élection de B. Obama qu'il a partagés avec les téléspectateurs.

Un retour sur la vie de l'astronaute français, qui rend compte de son enfance en Seine-Maritime, de ses deux missions sur l'ISS en 2017 et 2021, de sa formation mais aussi de son rapport à sa famille, ses amis ou ses collègues.

Les parents d'Alexandra meurent dans un accident de voiture alors qu'elle n'a que 8 ans. Elle est recueillie avec son frère par sa tante. Tandis qu'elle grandit entre premières amours et amitiés adolescentes, un immense vide demeure en elle. Vingt ans plus tard, elle revient en Normandie et entreprend une enquête sur la langue, la littérature et l'écriture qui forment son identité.

Résumé : L'auteur brosse, à travers sa propre histoire familiale, celle du pays bigouden. En huit chapitres, Hélias décrit avec minutie la vie quotidienne d'un monde paysan pauvre, attaché à des valeurs religieuses, culturelles et linguistiques qui lui assurent, jusqu'à l'après-guerre de 1939-1945, cohérence et originalité.