Immigration -- Roman

Ella et Lamine se rencontrent dans un camp de réfugiés au Burkina Faso suite à diverses tragédies. Si lui rêve de quitter le pays, elle refuse de laisser sa famille. Le jeune homme finit par obtenir la nationalité française après maints périples, tandis que la jeune fille ouvre une petite école pour aider les enfants réfugiés. Des années plus tard, Ella et Lamine se retrouvent.

Née à Kinshasa, Karelle Dia a 8 ans lorsque la guerre éclate. Avec sa mère, elle trouve asile en France dans des hôtels insalubres. Sous la menace constante d'une expulsion, la fillette saisit sa chance d'être scolarisée et se fait un devoir d'exceller. Aidée par une professeure, elle participe à un concours d'éloquence qui lui ouvre les portes de la réussite jusqu'à la Comédie-Française.

Le père de Manoé est marin-pêcheur à Calais. Un matin brumeux, alors qu’il conduit son fils au collège, une ombre apparaît dans le faisceau des phares de la voiture. S’ensuit un impact léger, mou, mais aucune trace de choc. Près de là, dans un terrain vague, Manoé tombe sur un garçon de son âge, blessé et en panique, qui le supplie de ne pas appeler les secours. C’est un de ces jeunes migrants prêts à prendre tous les risques pour passer en Angleterre.

Les parcours de Mohand-Saïd Aït-Taleb, le père de l'auteur, et celui de Xavier Le Clerc, né Hamid, s'entrecroisent. Analphabète, courageux et volontaire, Mohand-Saïd entre comme manoeuvre à la Société métallurgique de Normandie en 1962. Né en Kabylie en 1979, Xavier rejoint son père en France, découvre la littérature et la langue française. Adulte, il change de nom pour progresser socialement.

Ifemelu et Obinze, lycéens issus de milieux favorisés, tombent amoureux l'un de l'autre. Leur pays, le Nigeria, est sous le joug d'une dictature militaire et ils rêvent de partir en Amérique. Leur expérience de l'exil se révèle plus compliquée que prévu : Ifemelu découvre le racisme de l'Amérique, tandis qu'Obinze vit un cauchemar en Angleterre. Quinze ans plus tard, ils se retrouvent au Nigeria

Les Vitalabri n'ayant pas de pays, ils sont refusés par tous ceux qui en ont un. Sans abri et sans papiers, avec seulement leur violon, ils continuent leur route.