Abandon -- Roman

Sur la base de faits réels et de témoignages historiques sur le contexte de l'époque, le sort du premier des quatre enfants que Jean-Jacques Rousseau abandonna aux Enfants Trouvés. Le roman expose la dure réalité des campagnes au XVe siècle, les réflexions sur le rôle de père, remords vis à vis de ses actes et tentatives de justification suite à la dénonciation de ces abandons par son plus grand ennemi Voltaire.

L'histoire est celle d'Adam qui espère, depuis des années, des nouvelles de son anthropologue de père, évaporé quand il avait 8 ans. Cet abandon incompréhensible les a laissés, lui et sa mère, complètement désemparés, silencieux, figés, encore des années plus tard, dans un passé à la fois idéalisé et dont l'évocation reste terriblement douloureuse.

Le kintsugi, c'est une méthode japonaise de réparation des céramiques. Au lieu de cacher les défauts et les cassures, on les sublime. Le kintsugi, c'est redécouvrir la beauté de quelque chose qu'on croyait brisé à jamais. Car ce qui a été cassé et réparé devient encore plus beau. Le kintsugi, c'est la résilience. Car tout ce qui est cassé peut être réparé. Le kintsugi, c'est l'histoire de Lorna. Un matin, une cassure, immédiate, définitive. Un matin, la vie s'arrête, pour elle, pour son père, pour sa merveilleuse et joyeuse petite soeur. Et pourtant la vie doit continuer. Les copains, l'amour, le lycée. Autant de morceaux éclatés qu'il faudra recoller patiemment avec le fil doré de la vie.

Margaux, abandonnée par sa mère quinze ans auparavant, reçoit un choc lorsqu'elle croit la reconnaître à la télévision pendant un reportage sur les villages corses. Son ami Timothée achète des billets d'avion et parvient à la convaincre de partir à sa recherche sur l'île de Beauté. Pendant ce voyage, la jeune femme se questionne sur la décision de sa mère et sur leur relation future.

Dans les années 1980, après le suicide planifié d'Ezra et Maud Kerr, ses parents, dans une chambre de l'hôtel Lutetia, Eléonore se retrouve orpheline. Elle doit alors assister aux funérailles extravagantes organisées d'après les volontés de ce couple de grands publicitaires, emblématiques de la gauche caviar, et gérer le legs compliqué de leur maison dite des Bulles.