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Caribe

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Caribe

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Importance matérielle :
1 CD
Résumé :
Dans un sextet très latin - jazz, coloré, énergique, dansant : Caribe. Troisième album de la violoncelliste et compositrice cubaine Ana Carla Maza, Caribe renouvelle une déclaration d'amour déjà adressée à la musique latino-américaine dans l'opus précédent, Bahia. 'Une voix magnétique et un archet aérien (RTS)' Ana Carla Maza : l'avenir du jazz (RTBF). Troisième album de la violoncelliste et compositrice cubaine Ana Carla Maza, Caribe renouvelle une déclaration d'amour déjà adressée à la musique latino-américaine dans l'opus précédent, Bahia. Publié en 2022, Bahia fut suivi d'une tournée de 150 concerts donnés dans 14 pays. Sur les chemins croisés des voyages, Ana Carla Maza, qui n'a pas froid aux yeux, a procédé à la mutation de l'intimité du violoncelle vers un sextet très latin- jazz, coloré, énergique, dansant. De formation classique, Ana Carla se meut ici dans l'univers caribéen, et au-delà (l'Argentine, le Brésil) en prenant ses libertés. La première d'entre elles est d'imposer sa sensibilité et sa parole de femme. 'J'ai composé Caribe en parcourant le monde. En studio à Rome, sur les bords du Lac d'Annecy, dans un château au Portugal, lors d'un voyage en avion vers le Mexique... C'était une sorte de recherche de mon identité, qui partait de Guanabacoa, le quartier de La Havane où j'ai grandi avec mes grands-parents et qui se trouve être l'épicentre des 'rumberos', les percussionnistes issus de la pure tradition afro-caribéenne'. Ana Carla a deux mantras : vivre le présent et vivre en femme libre. Pour le premier, la musicienne a choisi le tourbillon du jazz latin - des musiques à danser, des mélodies amoureuses - décliné en treize titres cuivrés, parcourus de cumbia, de samba, de tango, de rumba, de salsa. Ella a décliné le second précepte au fil de 13 titres, dont Diana ('N'aie pas peur, c'est ta vie, tu n'as rien à perdre'), proposé en clôture. Avec énergie et féminisme, la jeune musicienne a mis son veto aux cadres habituels, qui imposent d'appeler à la rescousse un arrangeur et producteur, des hommes dans la plupart des cas, pour boucler un projet. 'Dans la musique latine, les femmes chantent, les hommes font tout le reste. J'ai décidé de me passer d'un producteur musical. Et je suis arrivée en studio avec toutes les partitions, écrites pour un sextet, instrument par instrument. Je suis de formation classique, je peux jouer Brahms ou Chostakovitch, qui sont compliqués. Dès lors, pourquoi ne pas relever un nouveau défi : réaliser entièrement un album latin haut en couleurs, qui correspond à ma sensibilité féminine, à mon désir de la célébration positive de l'ici et maintenant, à l''alegria', la joie spontanée'. Formée au piano à Cuba par Miriam Valdes, soeur de Chucho Valdes, fille du multi-instrumentiste n chilien opposant à Pinochet Carlos Maza, Ana Carla a choisi des musiciens reflétant la diversité : un guadeloupéen, le batteur Arnauld Dolmen, deux cubains, Luis Guerra aux percussions et Irving Acao au saxophone et à la flûte, un allemand amoureux du Honduras au piano, un français du sud, Norman Peplow, également au piano, Fidel Fourneyron au trombone, Noé Clerc à l'accordéon. Et bien sûr, Ana Carla au violoncelle, précis, virtuose, et au chant.